Golda Meir et Indira Gandhi

Golda Meir est une femme d’État née en 1898 en Ukraine et morte en 1978 à Jérusalem.

Issue d’une famille nombreuse, elle est éduquée dans la tradition juive. En 1903, son père part en Amérique chercher du travail. Golda, sa mère et sa fratrie le rejoindront en 1906. Elle se marie en 1917 et devient militante. Elle s’installe en Palestine en 1921.

C’est une pionnière en politique, mais son parcours sera fortement marqué par la guerre du Kippour.

Dans son pays, c’est la première femme à devenir Premier Ministre, à l’âge de 71 ans et la troisième au rang mondial. Elle occupera des postes essentiels durant une trentaine d’années, sera ministre des Affaires étrangères et ministre du Travail.

C’est l’une des fondatrices de l’État d’Israël, et signera avec d’autres la déclaration d’indépendance d’Israël en 1948.

Durant la guerre de Kippour, elle sera critiquée sur sa façon inflexible de gérer ce conflit.

Elle fut surnommée « la dame de fer » avant Margaret Thatcher, en référence à sa détermination et son sang-froid sur le plan militaire.

Elle a, grâce à son charisme et ses actions, eu de l’influence jusqu’à sa mort, en Israël et dans le monde entier.

Indira Gandhi est une politicienne indienne née en 1917 en Inde et morte assassinée en 1984.

Son père, chef du gouvernement indien, l’envoie étudier en Suisse et en Angleterre. Sa mère meurt en Suisse, Indira rentre en Inde en 1938, finit ses études, s’inscrit au parti et se marie en 1942. La même année, elle est emprisonnée pour ses idées, avec son mari.

Après l’assassinat de son père, elle devient ministre de la Communication, puis entame son premier mandat de Premier ministre.

Malgré les embûches, cette excellente stratège politique conduira son pays vers la modernisation industrielle et aura aussi plusieurs grandes victoires militaires à son actif.

En 1971, après son élection, sa victoire est contestée. Il en découle de nombreuses grèves et problèmes dans le pays.

On lui demande de démissionner en 1975, elle refuse et décrète l’état d’urgence dans le pays en juin 75, pour éviter la prison, face aux accusations de corruption la visant.

Lors de nouvelles élections en 1977, elle accepte sa défaite et son impopularité du moment.

Avec sa réélection en 1980, sa politique s’assouplit.

En 1984, elle donne son aval à l’assaut par l’armée indienne du temple d’Or où s’étaient réfugiés des extrémistes sikhs. Cet assaut provoquera la mort de ces extrémistes, mais fera de nombreuses victimes innocentes.

En représailles à la profanation de ce lieu sacré, elle sera assassinée par des gardes sikhs.