Margaret Thatcher est née en 1925 et morte en 2013 à Londres.
D’abord chimiste, puis avocate, elle entre au Parlement en 1950. En 1970, elle devient secrétaire d’Etat à l’éducation et aux sciences.
C’est la première femme à être à la direction du parti conservateur et Premier Ministre au Royaume-Uni de 1979 à 1990. Elle aura le mandat le plus long depuis Robert Jenkinson.
Elle est surnommée « la dame de fer », pour son caractère inflexible et les réformes dures mises en place pour redresser l’économie instable de son pays. Ces réformes permettent d’augmenter la productivité du pays, mais renforcent les inégalités sociales.
Elle est favorable au libre-échange au sein de l’Europe, opposée à l’URSS ; et sera associée avec d’autres personnalités internationales à la fin de la guerre des Malouines et des conflits liés à la Guerre froide.
Elle démissionne en 1990 après 3 mandats, publie ses mémoires et se retire de la vie politique en 2002.
Elle meurt en 2013 de la maladie d’Alzheimer.
Même si elle déclencha auprès des Britanniques autant de haine que d’amour, la « dame de fer » restera une personnalité inoubliable.
Angela Merkel est née à Hambourg en 1954 et est la fille d’un pasteur et d’une institutrice.
La chancelière allemande vit en RDA jusqu’en 1989. Après des études de physique et l’obtention de son doctorat en 1986, elle travaille à l’académie des sciences de RDA, à Berlin.
Sa longue carrière politique débute peu après la chute du mur de Berlin.
Elle est d’abord élue au Bundestag (Assemblée parlementaire) en 1991, puis devient Ministre fédérale des femmes et de la jeunesse. Elle occupera ensuite le poste de ministre fédérale de l’environnement, protection de la nature et sécurité nucléaire jusqu’en 1998.
C’est après la catastrophe de la centrale nucléaire au Japon en 2011 que sa vision sur le nucléaire changera.
Elle est élue à la tête du CDU (parti chrétien démocrate), devenant la première femme présidente de ce parti.
Elle entretient de bonnes relations avec la France, et s’attelle avec ardeur à la construction de l’Europe.
Elle quitte le CDU en 2018, suite à sa politique migratoire contestée, après 18 ans de bons et loyaux services.
Mariée à un physicien puis à un professeur de chimie, elle abandonne ses fonctions fin septembre 2021, après plus de 15 ans au pouvoir.
L’islandaise Vigdís Finnbogadóttir, née en 1930 à Reykjavik, est la première femme au monde, élue démocratiquement, à accéder à la présidence.
Elle est au pouvoir à partir de 1980, et ce pour 18 ans et 4 mandats.
Elle a suivi des études en dramaturgie et littérature qu’elle a étudiées en France, à la Sorbonne. Elle parle couramment français.
Elle a par la suite étudié la dramaturgie à Copenhague. Elle prendra la direction du théâtre de Reykjavik, avant d’entamer sa carrière politique.
Elle a créé le « Young international Women’s Council », protégeant les droits de la femme ; est ambassadrice pour l’UNESCO depuis 1996 et membre de la fondation Chirac pour la paix dans le monde.
L’ensemble de sa carrière a été récompensé de nombreuses fois.